En 2025, le rugby vit une phase de popularité sans précédent. Entre les stades comblés et l’explosion de l’audience numérique, tous les indicateurs sont au vert. La Coupe du Monde Féminine 2025, qui s’est déroulée en Angleterre, a déjà généré plus de 1,1 milliard d’impressions sur les réseaux sociaux. Au-delà des chiffres, cet engouement se traduit par des records d’affluence et l’intérêt de marchés jusque-là marginaux.
Des affluences et audiences historiques en 2025
La Coupe du Monde Féminine a battu tous les records d’affluence. Pour la première fois, plusieurs chaînes ont diffusé les rencontres en direct, tandis que les plateformes de streaming ont vu leurs audiences bondir. Les revenus de billetterie et de merchandising explosent là où les records sont battus (même l’hôtellerie locale a enregistré des taux de remplissage supérieurs à 90 % lors des phases finales de 2025). Cette industrialisation dépasse désormais le périmètre traditionnel du rugby et entraîne avec elle l’ensemble des acteurs liés à l’engagement des fans.
Dans cette continuité, les services numériques qui capitalisent sur l’interactivité, notamment les plateformes de paris sportifs en ligne en RDC, au Cameroun et dans plusieurs autres marchés africains, ont constaté une flambée du nombre de pronostics consacrés au rugby sur la même période. Le match d’ouverture (Angleterre – États-Unis) avait réuni 42 723 spectateurs à Sunderland. Cette barre a été pulvérisée par la finale à Twickenham, qui a attiré 81 885 personnes, un record absolu pour un match de rugby féminin (bien loin du précédent record de 13 253 spectateurs en 2010). Au total, 444 465 billets ont été vendus lors du tournoi, plus de trois fois davantage que lors de la précédente édition de 2021. Le rugby féminin attire de nouveaux sponsors et bénéficie d’une couverture TV et numérique étendue.
Le rugby féminin : un moteur de croissance fulgurante
Le rugby féminin affiche une progression exponentielle tant en pratique qu’en popularité. La Coupe du Monde 2025 en est l’illustration flagrante. Outre les chiffres d’audience déjà évoqués, les interactions sur les réseaux sociaux ont atteint des niveaux sans précédent. En effet, 1,1 milliard d’impressions numériques a été généré sur les chaînes officielles du tournoi. Les contenus vidéo du tournoi ont cumulé plus de 850 millions de vues et la page officielle du Mondial a gagné plus d’un demi-million de nouveaux abonnés durant la compétition. Cette exposition numérique a servi à créer de nouvelles héroïnes. Les joueuses stars du tournoi voient leur notoriété exploser, tandis que les plus jeunes spectatrices trouvent des modèles auxquels s’identifier.
La qualité de jeu s’est nettement améliorée (temps de jeu effectif plus élevé, nombre d’essais en hausse). Près de la moitié des fans de rugby dans le monde (49%) se sont ralliés au sport au cours des deux dernières années. Ces foules exceptionnelles s’expliquent en partie par la nouveauté. 50% des spectateurs étaient pour la plupart des novices dans le rugby féminin. D’ailleurs, le tournoi a accueilli des supporters issus de 133 pays différents (53% de femmes parmi eux). L’annonce récente du lancement de la WVX Global Series (une nouvelle compétition de 100 matchs sur quatre ans réunissant les 18 meilleures nations) promet de structurer et de prolonger cette expansion du rugby féminin sur le long terme.
De nouveaux publics et marchés émergents
Cette croissance s’accompagne d’une extension géographique notable de l’audience du rugby. Traditionnellement cantonné à l’Europe et à l’Océanie, le rugby gagne désormais en popularité sur d’autres continents. En 2025, les grandes compétitions internationales ont attiré des publics inédits en Asie, aux Amériques et même en Afrique. Par exemple, la popularité du rugby aux États-Unis a nettement augmenté. L’engagement des fans américains a bondi de 69% en quatre ans et des tours de qualifications attirent de plus en plus d’attention médiatique.
De même, l’Afrique du Sud, autre nation historique du rugby, a vu l’engagement de son public progresser de 72% sur la même période. Même les Jeux Olympiques ont contribué à cette visibilité. Lors des JO à Paris 2024, la première journée de rugby à sept a rassemblé un record de 69 000 spectateurs au Stade de France. Au total, on estime que près de 2 millions de personnes dans le monde pratiquent désormais le rugby. Tous ces nouveaux fans, souvent nés dans des pays où le rugby était absent il y a encore peu, confirment que le rugby conquiert aujourd’hui un public véritablement mondial.
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