Longtemps relégué au second plan, le football féminin a dû franchir de nombreux obstacles pour exister. Toutefois, depuis quelques années, la tendance change. Les terrains voient arriver de jeunes joueuses, les championnats se professionnalisent, la médiatisation progresse et les investisseurs s’intéressent à ce marché.
Pourtant, sur le plan économique, la comparaison avec le football masculin reste déséquilibrée. Les écarts de chiffres d’affaires des clubs, de revenus issus des droits TV, du sponsoring ou de la billetterie creusent un fossé profond. Cette réalité se reflète dans les salaires, où la différence est particulièrement marquée. Alors, les joueuses professionnelles peuvent-elles espérer atteindre un jour le niveau de rémunération de leurs homologues masculins ? Eléments de réponse.
Pourquoi l’écart salarial persiste entre le football masculin et féminin ?
Malgré l’essor médiatique et l’intérêt croissant pour le football féminin, les chiffres rappellent l’ampleur du chemin à parcourir. La majorité des joueuses professionnelles perçoivent encore des revenus très inférieurs à ceux de leurs homologues masculins. Selon la FIFA, en 2019, la Coupe du monde masculine distribuait 400 millions de dollars de primes, contre seulement 30 millions pour la compétition féminine.
Ces écarts ne s’expliquent pas uniquement par une inégalité de traitement volontaire, mais surtout par la taille respective des marchés. Comme le soulignent Luc Arrondel et Richard Duhautois dans Le Monde, les revenus d’un sport reposent sur quatre leviers majeurs :
- les droits TV,
- la billetterie,
- le sponsoring
- le merchandising
Dans chacun de ces domaines, le football masculin attire pour l’instant un public plus vaste et génère des montants bien supérieurs. Comme le résumait Billie Jean King, icône du sport féminin : « L’égalité, ce n’est pas un cadeau, c’est un droit. »
Quel est le salaire moyen des footballeuses professionnelles ?
Le salaire des footballeuses professionnelles varie selon le pays, le championnat et le club. En France, d’après les chiffres de la Fédération Française de Football, le salaire moyen est de 2 494 euros bruts par mois, avec de fortes disparités. Certaines joueuses cadres de l’Olympique Lyonnais ou du Paris Saint-Germain peuvent dépasser les 15 000 euros mensuels, tandis que d’autres gagnent à peine le SMIC.
À l’international, les écarts sont encore plus marqués. Aux États-Unis, la National Women’s Soccer League (NWSL) a instauré un salaire minimum d’environ 35 000 dollars annuels. Toutefois, les stars de la ligue peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers de dollars grâce aux contrats publicitaires. En Angleterre, la Women’s Super League offre en moyenne 30 000 à 40 000 livres par an.
Ces chiffres restent loin des revenus masculins, où un joueur de Ligue 1 perçoit en moyenne plus de 100 000 euros mensuels. L’écart se creuse encore lorsqu’on prend en compte les primes et droits à l’image, bien plus conséquents dans le football masculin.

Top 10 des footballeuses les mieux payées au monde
Le football féminin a connu une progression spectaculaire en termes de visibilité et de revenus, mais les écarts avec le football masculin restent considérables. Certaines joueuses parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu grâce à des salaires élevés et surtout à des contrats publicitaires lucratifs.
Joueuse | Salaire (€) | Revenus hors terrain (€) |
Megan Rapinoe | 500 000 | 3 500 000 |
Alex Morgan | 170 000 | 2 500 000 |
Ada Hegerberg | 300 000 | 2 000 000 |
Wendy Renard | 350 000 | 1 800 000 |
Lieke Martens | 250 000 | 1 500 000 |
Sam Kerr | 300 000 | 1 300 000 |
Amandine Henry | 250 000 | 1 200 000 |
Vivianne Miedema | 200 000 | 1 000 000 |
Fridolina Rolfö | 180 000 | 900 000 |
Tobin Heath | 200 000 | 850 000 |
Ces chiffres montrent l’influence croissante de certaines footballeuses dans un marché en pleine expansion. Leur réussite économique repose autant sur leur talent que sur leur capacité à attirer sponsors et visibilité médiatique.
Comme le rappelle Ada Hegerberg : « Les filles doivent être payées pour leur talent, pas pour leur genre. » Cette phrase résume parfaitement les enjeux de rémunération et d’égalité dans le football féminin.
L’impact du football féminin sur les casinos en ligne
Le football féminin prend de plus en plus d’ampleur, et son influence se fait sentir jusque dans l’univers des casinos en ligne. Avec la médiatisation croissante des championnats et la popularité grandissante de certaines joueuses, les amateurs de jeux d’argent en ligne s’intéressent désormais davantage aux compétitions féminines.
Les plateformes de casino, en particulier celles qui sont nouvelles sur le marché de l’iGaming, suivent cette tendance et commencent à inclure dans leurs offres des jeux inspirés par le dynamisme du sport féminin. De plus, il est aujourd’hui possible de trouver des casinos en ligne qui proposent des jeux sur le thème du football féminin ( source https://casinocanada.com/fr/casinos/nouveaux-casinos/ ).
Ces jeux permettent aux passionnés de combiner leur intérêt pour le sport et leur goût pour le divertissement en ligne. Cette synergie entre sport et casino illustre comment les industries du jeu et du sport peuvent s’influencer mutuellement pour attirer un public toujours plus large.
Quelles sont les perspectives pour l’égalité salariale entre le football féminin et masuclin ?
Pour Lewis Constable, l’avenir de l’égalité salariale dans le football féminin dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, la taille de l’audience est importante : plus il y a de téléspectateurs pour les matchs, plus les revenus des droits TV augmentent, ce qui profite directement aux clubs et aux joueuses.
Les sponsors jouent aussi un rôle crucial. Quand de grandes marques s’engagent sur le long terme, elles permettent d’améliorer les salaires et de développer de meilleures infrastructures, comme des stades modernes, des centres d’entraînement adaptés et un suivi médical pour les joueuses.
La couverture médiatique régulière est essentielle pour rendre le football féminin visible toute l’année, et pas seulement pendant les grands tournois. Des sites spécialisées comme WomenSports soulignent l’importance de cette visibilité pour créer un véritable marché et attirer encore plus de fans et d’investissements.
Comme le dit Megan Rapinoe : « Nous ne demandons pas le même salaire parce que nous faisons le même sport, mais parce que nous produisons la même valeur. » Cela résume bien pourquoi l’égalité reste un objectif important pour le futur.