.La Fédération internationale d’athlétisme envisage de durcir et de regrouper ses critères d’éligibilité à la catégorie féminine pour les athlètes intersexes et transgenres.
L’option prioritaire envisagée est de « modifier les conditions d’éligibilité pour les athlètes DSD (différence du développement sexuel) et transgenres en demandant une réduction continue du taux de testostérone en dessous de 2,5 nmol/L pendant au moins 24 mois ». Le règlement actuel demande aux athlètes transgenres voulant participer à la catégorie féminine de maintenir leur taux de testostérone sous le seuil de 5 nmol/L pendant 12 mois. Les athlètes intersexes, par exemple l’emblématique Sud-Africaine Caster Semenya, doivent depuis avril 2018 maintenir leur taux de testostérone sous le seuil de 5 nmol/L pendant 6 mois pour participer aux épreuves allant du 400 m au mile (1.609 m). Une décision définitive sera prise en mars.