Créée en mars 2016, la Fondation Alice Milliat est la première fondation européenne qui agit en faveur de la médiatisation et de la promotion des pratiques sportives féminines. Chaque année, elle organise un challenge solidaire connecté appelé Run for Women, Run for Equality afin de mettre en avant le sport féminin. La troisième édition a eu lieu du 20 août au 23 septembre derniers. 905.279 km ont ainsi été parcourus par 9.032 runners. Des chiffres records !
Depuis sa création en 2016, la Fondation Alice Milliat, qui agit en faveur de la médiatisation et de la promotion des pratiques sportives féminines, organise un challenge solidaire connecté : le Run for Women, Run for Equality (ndlr, anciennement Alice Milliat Challenge). Il s’agit de la toute première course connectée à l’échelle européenne. Le but est simple : rassembler le plus de participantes et participants partout dans le monde, et accumuler les kilomètres afin de mettre en avant le sport au féminin. Pour relever le challenge, il suffit de courir la distance de son choix en se connectant à une application de running.
Pour sa troisième édition, qui a eu lieu du 20 août au 23 septembre derniers, le challenge Run for Women, Run for Equality a battu tous les records ! En effet, ce sont pas moins de 9.032 runners qui ont enfilé leurs baskets cette année pour militer pacifiquement et sportivement en faveur de l’égalité homme femme dans le sport. En tout, ils ont parcouru pas moins de 905.279 km, contre 863.154 km en 2017.
La Fondation Alice Milliat, hommage à l’un des symboles du sport féminin
Née le 5 mai 1884 à Nantes et décédée le 19 mai 1957 à Paris, Alice Milliat est au sport féminin ce que le Baron de Coubertin est au mouvement olympique. Sportive (elle pratique essentiellement l’aviron, mais également la natation et le hockey sur gazon), Présidente du club Fémina Sport en 1915, elle fait partie des fondatrices de la Fédération des Sociétés Féminines Sportives de France (FSFSF) en 1917. Elle en deviendra d’ailleurs la Présidente en 1919. Elle milite pour la participation des femmes aux Jeux Olympiques, et devant le refus du CIO, décide d’organiser des compétitions féminines. Nationales d’abord, tel que le championnat de France de football féminin. Puis internationales ensuite avec le meeting de Monte-Carlo en 1921, suivi de la première édition des Jeux Mondiaux Féminins à Paris en 1922. Le succès de la seconde édition de cette dernière compétition, organisée en Suède en 1926, est tel que le CIO autorise enfin les femmes à participer à des épreuves officielles lors des Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam.
Lire également notre interview de Christine Kelly, présidente de la Fondation Alice Milliat.